16 de setembro de 2018

Dámaso Pérez Prado



Pérez Prado apprend, enfant, le piano classique avec Rafael Somavilla. En 1942, il s'installe à La Havane où il joue du piano dans les cabarets, puis dans différents orchestres : Orquesta Cubaney, Orquesta de Paulina Alvarez, et dans le plus célèbre orchestre de Cuba, Orquesta Casino de la Playa. En 1947, il enregistre (Qué rico el mambo) et part en tournée en Argentine et au Venezuela.
En 1948, sa musique s'inspire du jazz de Stan Kenton, et les maisons de disques cubaines ne veulent plus l'enregistrer. Il part alors à Mexico où il engage comme chanteur Benny Moré. Il joue aussi comme acteur pour le cinéma. Il compose tellement de morceaux qu'il ne leur donne plus de noms, mais des numéros ; Mambo No. 5 et Mambo No.8 sont les plus connus.
Le 12 décembre 1949, sort un 78 tours comportant (Qué rico el mambo) sur une face et Mambo No. 5 sur l'autre. Ce disque va déclencher la « mambomania » (Mambo Craze) aux États-Unis.
En 1955, sa version cha-cha-cha de Cherry Pink and Apple Blossom White devient numéro un pendant 10 semaines au Billboard, le hit-parade américain. Ce morceau, en français Cerisier rose et pommier blanc, avait été composé en 1950 par le Français Louiguy (signataire officiel de La Vie en rose pour Édith Piaf), avec des paroles de Jacques Larue, chanté par André Claveau, puis devenu un classique du musette, repris par Petula Clark en 1964 et bien d'autres. Dans le film La Vénus des mers chaudes (Underwater), on voit Jane Russell danser sur Cherry Pink and Apple Blossom White.
En 1958, Patricia est un succès mondial (numéro un), utilisé notamment comme musique de film, en 1960, dans La dolce vita de Federico Fellini.

Jan Kubelik plays "Zephyr" by Hubay